4 CONSEILS POUR MIEUX APPRÉCIER VOTRE PROCHAINE BOUTEILLE DE ROSÉ DE PROVENCE

Le rosé de Provence est reconnu dans le monde entier pour son côté fun et accessible, mais attention à ne pas sous-estimer ces jolis vins évocateurs des belles journées ensoleillées. En suivant ces astuces simples, les rosés de Provence vous surprendront par leur complexité aromatique, leur suavité et leur équilibre...

Vérifier le millésime. Tandis que certains vins gagnent en complexité après plusieurs années de vieillissement en cave, en règle générale le rosé de Provence se déguste mieux pendant sa jeunesse. Les raisins sont récoltés tôt pour préserver une belle acidité, et la fermentation à basse température est pratiquée afin d’augmenter les arômes fruités et floraux. Pour apprécier ces qualités pleinement, il faut privilégier les millésimes récents. Soit, en cette année 2017, privilégier les vins provenant des années 2015 ou 2016. La petite exception est la catégorie des rosés de Provence « ultra prémium » élevés en fûts de chêne. Ces vins de gastronomie ont la structure et la concentration qui leur confèrent un bon potentiel de garde.

Ne pas avoir peur des accords mets et vins. Vous pensez que le rosé de Provence est uniquement un vin d’apéritif ? C’est faux ! Avec le côté vif de certains vins blancs secs et les tanins délicats des vins rouges légers, le rosé de Provence est idéal pour la table. Les notes salines des rosés de bord de mer s’allient parfaitement avec la cuisine méditerranéenne incluant du poisson, comme la pissaladière ou la salade niçoise. Le fruité des rosés de Provence tempère les épices des plats asiatiques. Leur fraîcheur s’harmonise à merveille avec les sauces tomatées. Enfin, le rosé de Provence servi avec un dessert aux fruits est toujours une formule gagnante.

Lancer la tendance, boire le rosé de Provence tout au long de l’année ! « Si vous appréciez les vins blancs légers autant en hiver, il n’y a aucune raison d’arrêter de boire du rosé en fin d’été » s’exclame Pearce-Bibona. Pourtant, selon le blogue Cellier de la SAQ, « le mois d’août est à peine arrivé que les ventes de rosé ralentissent ».2 Mais cette situation semble changer. Les exportations des vins de Provence au Canada ont augmenté de 38% en 2016 (source : CIVP et Douanes françaises). La LCBO affiche une croissance à deux chiffres depuis les deux dernières années et le nombre de référencements permanents de rosé a grimpé pour suivre la demande (source : LCBO, September 2016). Alors pourquoi ne pas briser la morosité de l’hiver avec un verre ensoleillé de rosé de Provence ?

Sources :
1. https://vinquebec.com/temperatures
2. http://www.saq.com/content/SAQ/fr/blogue-cellier/6-mythes-roses.html